COSEY ILLUSTRE LES CAVES OUVERTES DE GENÈVE
Le 24 mai prochain, plus de 80 vignerons genevois ouvriront leurs portes à un public averti. Comme chaque année, un artiste reconnu a été mandaté pour dessiner une affiche. Et pour 2025, Genève Terroir frappe fort puisqu’il a demandé au célèbre Cosey, le père de Jonathan, d’imaginer cette affiche.
Une affiche pour les caves ouvertes ne reflète pas précisément les ambiances de vos BD. Comment l’Opage (Office de Promotion des Produits Agricoles de Genève) vous a-t-il approché pour être leur ambassadeur de cette édition?
Très simplement. Denis Beausoleil, le directeur de l’Opage m’a appelé, nous avons parlé et les choses se sont faites. Non, bien sûr, ce n’est pas mon terrain de jeux habituel, mais j’ai un précédent. On m’avait demandé déjà une affiche pour un festival gastronomique et nomade, «Gastronomades» qui se déroulait à Angoulême. Après, il suffit de faire appel aux images que le thème suscite et les choses viennent.

Dans vos BD, les plaisirs des sens sont très présents. Dans la vie, le vin fait partie de ces sens. Êtes-vous amateur des plaisirs gastronomiques?
J’apprécie la bonne chère. Pour moi, un vrai repas ne se déguste pas sans vin. J’aime beaucoup le vin, surtout le rouge, mais associé à la convivialité d’un apéritif ou d’un repas en famille ou entre amis. Je ne suis pas un grand connaisseur, mais je sais le comprendre et l’aimer.
Vous avez un sens aigu de l’observation des lieux où vos histoires dessinées nous entraînent. Vous souvenez vous d’un endroit, d’un pays ou d’un moment qui aurait frappé votre imaginaire par sa gastronomie ou des boissons particulières?
Oui, plusieurs. Une cuisine exotique m’a particulièrement frappé, celle du Japon. Dans ce pays, il est très difficile d’anticiper le goût de ce que vous voyez dans votre assiette. Partout ailleurs, on peut imaginer la texture, la saveur d’une sauce, d’un légume d’une viande ou d’un poisson. Au Japon, il y a à chaque fois de belles surprises, de l’inattendu.







