Considérée comme le berceau de la Renaissance, la capitale toscane aligne ses perles au fil du fleuve Arno. Musées, palais et autres monuments en font une destination idéale pour un week-end prolongé, la gastronomie en prime. Au-delà, le territoire de la Maremme gratifie les plus curieux de randonnées bucoliques.
Et si on commençait la visite par une émotion vespérale ? Soleil couchant, la lumière sur la Piazzale Michelangelo met en effervescence les chasseurs de belles images. Cette vigie s’avère idéale pour tout voyageur soucieux de prendre ses repères à Florence. Face à un tel tableau, on songe à l’auteur du Le Rouge et le Noir, qui écrivait : « J’étais arrivé à ce point d’émotion où se rencontrent les sensations célestes données par les Beaux-Arts et les sentiments passionnés. J’avais un battement de cœur, je marchais avec la crainte de tomber. » C’est ce qu’on appelle le syndrome de Stendhal – ou syndrome de Florence, un ensemble de troubles survenant chez certains voyageurs exposés à une profusion de chefs-d’œuvre en un même lieu, dans un même temps. C’est tout dire !
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Léonard de Vinci, Michel Ange et autre Dante – excusez du peu ! – ont laissé leurs traces, prestigieuses, dans ce petit bout d’Italie. Qu’on ne s’y méprenne pas, Florence n’est pas pour autant un musée figé ! Il suffit de voir ces essaims de pérégrins partageant bières et pizzas au coin d’une rue ou sur les marches d’une église plusieurs fois centenaire. Revers de la médaille : victime de son succès, la ville multiplie les appels à une action urgente pour protéger son centre historique….
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